Better than Reality

Publié le par Yan

Aujourd'hui, tout le monde (enfin, surtout la télé) a parlé de la Coupe du Monde de football. Ou plutôt de comment que l'équipe de France s'entredéchirait tellement qu'elle est nulle. Une chose que la télé a oublié, c'est qu'elle a inventé des jeux beaucoup plus intéressants que le foot.

 

Par exemple, le Rollerball. Ca existe en deux version : la vieille et la moins vieille, alias la culte et la pourrite. Les règles sont simples : on se passe une grosse balle en métal qu'il faut passer dans un anneau situé en hauteur. Dans l'idée, ça ressemble au jeu inca/maya/tralala auquel jouent Tulio et Miguel dans La Route d'Eldorado.

 

Old but cool.

 

Comme c'est un peu trop simple et pas assez rigolo, on les fout sur des rollers et on lâche 4 ou 5 motocyclettes dans l'arène, le tout enrobé d'une belle provoc' comme seules les 70's en faisaient. Le résultat est un beau bordel ovoïde, bien barbare, mais au sens tactique indéniable. Si, si.

 

Avec une bonne zik, c'est encore mieux.

 

Dans le genre mix improbable, le Quidditch m'a toujours fait pensé au Rollerball. C'est assez habile, d'ailleurs, comme machin : un mélange de sports collectifs plus ou moins violents (j'y vois du foot US, du hockey et du basket) + des "engins" volants + une course au pompon bien barrée... Non, sérieusement, le Quidditch est l'un des sports fictionels les plus violents jamais inventé, même édulcoré par son univers d'origine. Son seul défaut, c'est les matches dans les films, montés à la hache...

 

La preuve.

 

Et donc, en 2002, en pleine vague hype des sports extrêmes, on remet le Rollerball au goût du jour. L'oval est beaucoup plus alambiqué, mais pour le reste, c'est tout pareil, en plus spectaculaire et en moins lisible.

 

La zik est nulle ? Le film aussi.

 

Ce remake m'en rappelle un autre. Death Race.

L'original a eu sensiblement moins d'impact que Rollerball a cause de son côté complètement corny, mais le bidule garde quand même toute sa force. Une course à travers les Etats-Unis où l'on marque des points en écrasant les gens... C'est dégueulasse, sadique et glauque, avec un second degré assumé dans la mise en scène et les décors/costumes/véhicules.

 

Corny, disais-je...

 

Et comme pour Rollerball, le remake perd tout son côté subversif pour devenir un actioner bourrin tendance jeu-vidéo. Le machin est devenu un show télé façon Running Man auquel un taulard (évidemment innocent) est forcé de participer. Mais c'est rigolo.

 

 

Pour rester dans les "sports" mécaniques, les circuits imprimés sadiques de Tron en ont un pas mal...

 

 

Et vous savez quoi ?

 

La suite arrive...

 

 

Maintenant que j'y pense... En faisant ce lien entre le sport et le cinema, avec les remakes, tout ça (en passant, chez moi aussi le remake devient un motto..) j'comprend toujours pas pourquoi on parle autant de foot, mais j'comprend encore moins pourquoi on n'aime pas la Nascar... t

Publié dans Things on wheels

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article